Un bus électrique présente un défaut de fonctionnement au niveau du chauffage intérieur. Etant donné que le radiateur de chauffage fonctionne comme une chaudière alimentée par un combustible de type gazole. Le maintenancier envoie un échantillon de ce gazole au laboratoire. Le laboratoire met d’abord en évidence un taux important de calcium. Puis, il procède à une analyse poussée qui permet de découvrir des dépôts cristallisés de calcium dans le nez de l’injecteur. Dans ce retour d’expérience, l’analyse approfondie réalisée par IESPM a permis de mettre en évidence la source de la défaillance technique.

CONTEXTE : panne de chauffage dans un bus électrique

Dans une flotte de bus électriques dédiée aux transports urbains, un des véhicules présente un défaut de fonctionnement au niveau du chauffage intérieur.
Le maintenancier ne trouve aucun défaut visuel (pas de pièces mécaniques endommagées). Sachant que le radiateur de chauffage fonctionne comme une chaudière alimentée par un combustible de type gazole. Il décide donc d’adresser un échantillon de ce gazole au laboratoire.

ANALYSE & DIAGNOSTIC : le gazole présente un taux de calcium important

Les résultats d’analyses confirment que le gazole possède des caractéristiques conformes à celle définies dans les spécifications. Par contre, la pastille gravimétrique présente une légère pollution (poussières diverses, fibres, …) ainsi que de fines particules métalliques. De plus, on remarque sur ce carburant un taux de calcium important.

Pour aller plus loin dans l’expertise, IESPM réalise une analyse MEB (Microscope Electronique à Balayage) sur le « nez de l’injecteur » qui révèle des dépôts cristallisés de calcium.

Explications : le diamètre du trou de l’injecteur se trouvait donc réduit et ainsi la pulvérisation du carburant était impactée générant la panne de chauffage.

CONCLUSION : remplacement de l’injecteur

Le maintenancier a remplacé l’injecteur et est dorénavant sensible à la maîtrise de la qualité du carburant utilisé dans les chauffages des bus électriques.
Dans cet exemple, l’analyse du gazole a permis d’orienter sur les premières pistes de dégradation, mais était insuffisante pour identifier le problème.
Pour cela, une analyse approfondie était indispensable.

IESPM préconise des analyses dites standards dans le cadre d’un suivi régulier . Pour répondre à des problématiques très spécifiques, IESPM propose des expertises poussées grâce à un panel important d’essais laboratoire.

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